Ou comment raconter 20 contes célèbres en 45 minutes avec 30 poubelles métalliques et du papier froissé.
Spectacle Jeune-public et familiale à partir de 3 ans déjà joué plus de 220 fois !
Avec Hélène Arthuis et Pascal Gautelier
Durée 45 minutes Pour la salle et l’extérieur
Journal de Saone et Loire - Festival "Chalon dans la rue " :
Coup de coeur du journal "LA MONTAGNE" Aurillac :
« Vite, vite, vite par la compagnie Tétrofort : »
« La Cie Tétrofort a une énergie folle qui va ravir le jeune public. À l’heure où la concentration des enfants se fait de plus en plus courte, le duo de la compagnie parvient à ne pas endormir son public.
Par une mise en scène au millimètre et grâce à la présence de dizaines de poubelles métalliques, le duo fait le pari de jouer 20 contes classiques en 45 minutes. Vite, vite, vite ne perd pas de temps dans les détails et avance. De la princesse au petit pois, en passant par les trois petits cochons, tous les classiques sont revisités. Il y en a pour tous les âges. C’est malicieux et vivant ! »
EXTRAITS VIDEO :
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"TRAVERSEES"
Interventions en déambulations absurdes :
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"RAOUL, Le Chevalier"
Version salle et RUE partout en France...les prochaines dates sont sur le calendrier !
Après « 14 », une compagnie bien connue des services de renseignement d’Info-Chalon.com revient à Chalon dans la rue avec un autre spectacle, tout simplement intitulé… "15 ". TROP FORT !
« 15 ». C’est le numéro de la rue du cloître, à Chalon-sur-Saône, où sont revenus habiter Hélène et Pascal Garnier. Avant, leur maison était occupée par des étrangers qui ont soudainement dû le quitter, pour prendre un avion dont ils n’ont même pas eu à payer les billets… Tout ça « grâce à Gilles », le maire de la ville, qu’ils connaissent bien et qui leur a fait « un bon prix », parce qu’ « à l’intérieur, ça sentait le mouton » et qu’il faut changer les moquettes.
Pour faire connaissance avec leurs voisins, ils ont convié ces derniers et Gilles, « qui aime bien boire un coup », à un apéritif autour d’une sangria. Tous leurs voisins ? Non. Ils ont évité le prêtre de la cathédrale, parce qu’ils ne savaient pas qu’il avait « le droit d’être joyeux » et de « rigoler franchement ». C’est du moins ce qu’ils lui disent quand, celui-ci se pointant et se réjouissant de voir les gens réunis et partager, ils se rendent soudainement compte de leur gaffe.
Cet a priori à l’égard de l’homme de foi, qui se montre finalement ouvert et mesuré, ce n’est en fait que l’un des nombreux préjugés de ce couple qui, sous des dehors affables, en apparence ouvert, se révèle très étriqué d’esprit au fur et à mesure du spectacle, prompt à exclure tout ce qui ne lui ressemble pas, à recruter « des vigiles pour surveiller les caméras de surveillance » et s’offusque que Gilles ne puisse pas supprimer ce festival des arts de la rue pour crassous « alors que c’est SA ville quand même ! »
Très bien construit et très bien rythmé, interprétés par des comédiens très convaincants, « 15 » est un spectacle qu’il faut voir. Un spectacle qu’il faut voir absolument, même. En dehors de la satire de la vie politique locale, qui ravira ou pas les Chalonnais du cru, c’est une belle mise en perspective de ce que les sociologues nomment le processus de « gentrification », celui par lequel « la petite bourgeoise intellectuelle »* - que d'aucuns qualifient du terme moins rigoureux de "bobos" - modèle avec brutalité, en fonction de sa propre représentation du monde, forcément la bonne, les lieux qu’elle investit sans ménagement. Un processus efficacement résumé par une réplique du spectacle : « Nous on est là pour que ça change ! » Et comme cela est fait avec un humour aussi acide que désopilant, le tout est particulièrement décapant.
S.P.A.B.
TEASER :
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"14"
Invitez-vous pour les 14 ans de mariage de ce couple...